Le jeudi 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Cette journée nous invite à réfléchir sur l’héritage laissé par les pensionnats autochtones au Canada et sur l’importance de comprendre ses répercussions et la souffrance infligées aux communautés autochtones canadiennes. Les membres de l’équipe de LAT forment une équipe diversifiée provenant des quatre coins du monde. Nous croyons que c’est en accueillant à bras ouverts le vécu, le langage et la culture de chacun que nous favorisons l’empathie et la compréhension. C’est dans cet esprit que nous prenons un moment pour saisir la signification de ce jour symbolique. Puisque nos clients comptent sur nous pour répondre à leurs besoins urgents en matière de traduction et de marketing, nous ne pouvons pas interrompre nos services une journée entière pour honorer cette occasion importante. Nous avons toutefois demandé à notre équipe d’observer une heure de silence au courant de la journée pour réfléchir à l’histoire de notre nation.
Que signifient la vérité et la réconciliation pour les peuples autochtones?
La réconciliation est « l’acte de rétablir l’amitié ou l’harmonie. » Cependant, aux yeux de différentes personnes autochtones partout au pays, il existe un débat à savoir s’il s’agit du bon mot à utiliser. Dans un article publié par CBC en 2019 (en anglais seulement), certains leaders exprimaient la nécessité d’employer un nouveau terme.
« La réconciliation signifie qu’on avait une bonne relation au départ et qu’ensuite on réconcilie la relation, » a déclaré l’enseignante en études de la réconciliation à l’Université de la Colombie-Britannique et la Haida Gwaii Higher Education Society dont le nom traditionnel est Sandlanee Gid.
Cette question illustre la complexité et les nuances du langage quand vient le temps de décrire nos objectifs en tant que nation. Sandlanee Gid et d’autres leaders communautaires croient donc qu’avant qu’une réconciliation soit possible, nous devons d’abord entamer un processus de conciliation, c’est-à-dire « l’acte d’assurer la médiation entre deux personnes ou groupes en conflit ». La clé de ce cheminement est l’honnêteté et la transparence concernant notre passé. Dans ce même article, Joanne Mills, directrice administrative du Fraser Region Aboriginal Centre à Surrey, a déclaré que « les gens devraient s’éduquer pour apprendre la vérité ».
Où peut-on en apprendre davantage sur les cultures autochtones du Canada?
Pour préparer cet article, notre équipe a communiqué avec l’Initiative de leadership autochtone qui a recommandé trois organismes comme ressources pour en savoir plus sur les cultures autochtones. Ces organismes peuvent même vous indiquer à qui vous adresser pour trouver les meilleures personnes-ressources si vous souhaitez parler à quelqu’un directement. Nous vous encourageons à visiter leur site Web :
- L’Assemblée des Premières Nations
- Inuit Tapiriit Kanatami (en anglais seulement)
- Métis National Council (en anglais seulement)
À lire sur le Web à propos des pensionnats autochtones au Canada
La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation vise à ce que nous n’oubliions jamais l’histoire et l’héritage tragiques des pensionnats autochtones, dont les répercussions se font toujours sentir. Nous vous recommandons la lecture des textes ci-dessous comme point de départ à votre recherche en ligne :
- Les pensionnats autochtones en 7 questions. Publié par Radio-Canada le 7 juin 2021.
- Histoire de la journée du chandail orange. L’histoire de Phyllis (Jack) Webstad en ses propres mots.
- Where are the Children buried? (« Où les enfants sont-ils enterrés? », en anglais seulement). Rapport du Dr Scott Hamilton (département d’anthropologie, Université Lakehead, Thunder Bay, Ontario).
- Remains of Children of Kamloops Residential School Discovered (« Des dépouilles appartenant aux enfants du pensionnat de Kamloops retrouvées », en anglais seulement). Communiqué de presse de la bande indienne de Kamloops (bureau de la cheffe Rosanne Casimir).
Courts métrages et films à propos des communautés autochtones du Canada
Écoutez ces récits pour apprendre tant sur l’histoire autochtone que sur la culture autochtone actuelle.
- 5 Films to Watch for Indigenous History Month (« 5 films à regarder pour le mois de l’histoire autochtone », en anglais seulement).
- Dix projets qui mettent en valeur la parole et les savoir-faire autochtones.
- Office national du film : films de cinéastes autochtones et films portant sur les peuples autochtones du Canada (en français et en anglais).
- Recommandations de l’équipe de LAT (en français) : Hochelaga, terre des âmes, 2017; Le peuple invisible, 2012; Kuessipan, 2019.
- Recommandations de l’équipe de LAT (en anglais) : Hochelaga, Land of Souls, 2017; The Invisible Nation, 2012; Kuessipan, 2019.
Explorez la diversité des langues autochtones au Canada
Le Canada autochtone comprend trois grands groupes (les Premières Nations, les Métis, et les Inuits) qui parlent plus de 60 langues. LAT soutient de tout cœur la diversité linguistique au pays. Nous croyons fermement qu’une ouverture à différentes langues encourage la compréhension et le respect des autres cultures et renforce notre communauté. Pour en apprendre davantage sur les langues autochtones au Canada, visitez les pages suivantes :
- Assemblée des Premières Nations — Langue et culture : Aperçu et ressources.
- Why Indigenous languages matter (« Voici pourquoi les langues autochtones sont importantes », en anglais seulement). Article publié par Canadian Geographic le 1er octobre 2019.
- Mapping Indigenous languages in Canada (« Tracer la carte des langues autochtones au Canada », en anglais seulement). Article publié par Canadian Geographic le 15 décembre 2017
LAT se spécialise dans les communications pour le marché canadien dans toute sa diversité. Contactez-nous pour en savoir davantage sur nos services d’adaptation linguistique et culturelle.
La photo en en-tête est une gracieuseté de l’Assemblée des Premières Nations (Facebook)